Nicolas Von Burg, l’artisan du bonheur

Ancien joueur de tennis de niveau international puis entraîneur, Nicolas Von Burg offre depuis plus de 20 ans à remettre ses clients sur le chemin du bonheur. Comment? En cheminant avec eux vers une meilleure connaissance de leurs désirs et de leurs mécanismes de pensée afin d’atteindre la réalisation de soi. PULSIONS? Il a d’abord connu la méthode en testant et éprouvant ses avantages! Il nous en parle dans une interview avec une grande dose de bonne humeur, une poignée de sincérité et une pincée de rire.

Que faites-vous chez Youniting?

Chez Youniting, ce sont mes deux passions qui sont réunies: l’humanité et l’unité. Ce qui me motive c’est la relation à soi et aux autres. C’est ce qu’on retrouve à la racine de Youniting: c’est la contraction du “You” et de “Uniting” ; le présent continu de l’anglais est ici très important dans le sens où s’unifier à soi et aux autres est un travail continu! C’est pour cela que la pratique est clé pour moi: je veux que les gens s’entraînent, travaillent leur mindset, – leur état d’esprit, ainsi que leur heartset: ce qui leur permet d’être pleinement heureux. C’est comme se brosser les dents, cela doit se faire tous les jours, plusieurs fois par jour (rires)! Mon ambition personnelle est que le terme Youniting entre dans le dictionnaire (rires)- comme l’art de pratiquer la relation à soi, aux autres et à la vie.

Quels sont vos clients au quotidien?

Je dirais l’humain qui a envie d’être heureux. Quel que soit le domaine: de l’athlète à la grand-mère qui confectionne des madeleines dans sa cuisine, en passant par une entreprise qui vend du yaourt! J’ai la conviction que chacun doit être leader de sa propre vie. La taille de ce que la personne veut créer n’est pas importante pour moi, ce qui compte c’est ce qu’elle cherche. J’ai constaté qu’on peut être un chef d’entreprise qui rencontre un grand succès et pourtant manquer d’estime de soi. Et à la différence: une grand-mère qui pâtisse dans sa cuisine, très modestement, peut se sentir très accomplie intérieurement. Lorsqu’ils me contactent, mes clients me disent souvent “J’ai besoin de retrouver du sens.” Leurs attentes sont diverses: l’un va me demander comment combattre sa procrastination quotidienne, un autre me parlera de son frère, qu’il adore, mais dont le comportement au travail est un vrai frein. Ce qui compte, c’est le chemin et l’accompagnement dans ce chemin.

Comment avez-vous connu la méthode PULSIONS?

J’ai connu PULSIONS, tout d’abord parce que j’adore apprendre. Ma conviction, c’est que toutes les méthodes de développement personnel se rejoignent: elles contribuent à ce que les gens se sentent bien dans leur vie, dans leur métier, au quotidien. Il y a 13 ans, j’ai rencontré Jérôme Boujol (un certifié de la méthode, ndlr). Je me suis dit : “Super, je vais apprendre quelque chose sur moi!” Du coup, je suis allé jusqu’au processus de certification. Ce que je trouve intéressant avec PULSIONS c’est que, contrairement à d’autres outils psychométriques, on mesure les comportements, ce que la personne fait. Et dans certains contextes, c’est un très bon outil pour démarrer un travail sur soi. La retranscription proposée est souvent très claire pour les gens qui se retrouvent parfaitement dans leurs résultats! Si vous expliquez à une personne ce que veut dire sa Performance personnelle à 93 ou son Utilité à 62, elle va tout de suite dire: “Ah oui, oui monsieur, c’est bien moi!” (rires)

Qu’est-ce que la méthode vous a apporté personnellement?

Cela m’a confirmé que je suis très fort en zone de stress. Je suis un vrai compétiteur et la plupart de mes pulsions sont dans le Orange. Donc quand un client arrive avec des problèmes, j’ai tout qui s’allume! Quand je faisais du tennis et que j’avais tout contre moi, que je me faisais siffler par le public, je devenais très fort! Plus c’était difficile et plus mon jeu devenait meilleur! Je n’ai jamais été bon à un match d’entraînement (rires). Quand le contexte est au Bleu ou au Vert (prendre les choses en main, et agir collectivement au quotidien, ndlr), je peux rester longtemps dans un état de méditation et dès que la situation devient problématique, je m’active! Cela m’a fait comprendre pourquoi j’attendais parfois le dernier moment avant d’agir avec un coup de boost phénoménal! D’ailleurs avec la période de confinement, très problématique, j’ai eu mille nouvelles idées!

Avez-vous un exemple de situation dans laquelle la méthode a porté ses fruits au sein d’une équipe? 

J’ai un exemple très personnel, un vrai moment fort. Il y a 10 ans, à Genève, j’ai créé une académie de tennis. Nous étions huit entraîneurs, tous très amis. Nous nous connaissions bien et nous comprenions très bien. Après cinq ou six ans, plusieurs entraîneurs sont partis et j’ai dû en engager d’autres. Et il faut le dire, à cette époque-là le recrutement n’était pas vraiment mon fort! J’ai toujours trouvé cela hyper dur! J’ai recruté un des entraîneurs et cela a mené à une situation conflictuelle avec un de ses confrères. A cette même époque, j’ai connu PULSIONS et j’ai décidé de faire les profils de chacun pour mieux comprendre le problème. En affichant les résultats, tout s’est éclairci! Les deux avaient leur Performance personnelle très haute dans le Bleu, à 90! En clair, j’avais deux coqs dans la basse-cour (rires)! Les deux avaient des idées extraordinaires, d’ailleurs un P à 90 (quelqu’un qui a la Performance personnelle à 90, ndlr) a souvent des idées magnifiques! Ça leur a beaucoup apporté de comprendre ce point également, ils ont pu mieux s’apprivoiser. Après coup, je me suis dit que j’aurais dû faire leur profil PULSIONS avant: en sachant cela, j’aurais pu décider de ne pas l’engager ou de l’engager quand même mais en organisant les choses plus en amont.