Cristian Parant: «Avec PULSIONS, j’accompagne mes clients et clientes à devenir la meilleure version d’eux-mêmes.»

Pour l’accompagner dans son activité de coach pour dirigeants et managers, profession qu’il exerce depuis de nombreuses années, Cristian Parant a été conquis par PULSIONS. Certifié depuis 2007, il utilise depuis la méthode dans ses missions de coaching et de formation au sein de son entreprise Ô pays de l’efficience, et en est devenu un véritable ambassadeur. Interview.

Vous êtes coach professionnel en ligne pour dirigeants et managers au sein de votre propre structure qui porte le nom évocateur d’ Ô pays de l’efficience. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre activité?

En fait, elle est en pleine évolution car, à 61 ans, l’heure où d’autres décrochent, je me lance dans une nouvelle aventure autour de PULSIONS. Depuis vingt ans, j’exerce une activité de coach pour les dirigeants et les managers. Les dix premières années, je n’utilisais pas PULSIONS. Je ne ressentais pas vraiment la nécessité d’utiliser des outils, comme des tests de personnalité, pour mener ma mission efficacement. D’abord parce que j’avais la Pulsion Nouveauté dans le rouge (il rit) et que je basais l’essentiel de mon métier sur l’écoute. Puis, j’ai été contacté par Jérôme Boujol (ancien directeur de Pulsions Management SA, ndlr) qui m’a présenté la méthode et m’a fait passer le test. Et, comme toutes les personnes qui en font l’expérience, j’ai été bluffé par le résultat. J’ai donc décidé assez vite de me certifier et d’intégrer l’outil à mon travail. C’était en 2007, déjà.

Et PULSIONS a apporté un plus?

Ces dix dernières années, j’ai pu constater que la méthode aide mes clients à faire un vrai bond en avant. Et qu’elle est un vrai complément dans mon travail de coach. Cet outil, tangible, graphique et puissant, complète tout à fait l’acte de coaching, qui est plus dans l’oral. Lorsque j’accompagne quelqu’un, on travaille évidemment sur les objectifs à atteindre. Mais PULSIONS permet souvent à ces managers, et pour la première fois, de prendre conscience de leur fonctionnement. Et pour moi, cette prise de conscience est capitale. Elle est le point de départ du travail.

Du coup, c’est ce qui vous a donné l’idée d’ajouter des cordes à votre arc avec PULSIONS?

Oui, exactement. J’ai vraiment réalisé que cet outil ne devrait pas être destiné qu’aux managers. Que tout le monde gagne à savoir quel est son fonctionnement dans le travail. Que cette question de la prise de conscience est capitale. Donc, en 2020, j’ai décidé de créer à nouveau une entreprise, pour diffuser PULSIONS à travers la France grâce à de nouvelles activités. Concrètement, je continue à l’utiliser dans mon activité de coaching. Le questionnaire est le début de tout accompagnement avec un nouveau client. Ensuite, je l’utilise à travers un centre de formations que j’ai créé pour améliorer l’efficience professionnelle en travaillant sur les profils en entretiens individuels et collectifs. Comme me le disait un jour une personne dans un groupe avec lequel je travaillais, je suis un coach qui va vraiment en profondeur, qui accompagne la personne dans une vraie prise de conscience d’elle-même pour une meilleure efficience, un mot qui, pour moi, signifie le fait de pouvoir mêler l’efficacité à l’épanouissement.

Qu’est-ce qui vous a orienté vers le métier de coach?

J’ai une formation d’ingénieur mais je me suis vite rendu compte que je n’avais pas forcément envie de travailler dans la technique. J’ai ensuite eu une carrière dans la vente et le commercial. Vers l’âge de 24-25 ans, j’ai vraiment réalisé que c’était l’humain qui m’intéressait. J’ai fait une première formation en morphopsychologie. Puis, entre l’âge de 29 et 35 ans, parce que j’étais à un stade de ma vie où j’en avais besoin, j’ai fait une analyse jungienne et cela a été clair pour moi que je voulais travailler là-dedans. Je me suis formé en Approche Centrée sur la Personne, inventée par Rogers. J’avais vraiment l’intuition de l’importance de l’écoute, du développement personnel, avant que ce soit la mode.

J’ai également fait un test d’intelligence émotionnelle qui a mis en évidence que j’avais un haut potentiel dans ce domaine, comme seulement 2% des gens. J’ai une sensibilité très forte dans la perception de l’humain.

Comment les personnes que vous soumettez au questionnaire réagissent?

Bien. D’abord parce que ce n’est pas un test de personnalité. Cela ne dit pas qui je suis mais apporte des infos de conscience de soi capitales. Ensuite, dans ma position de coach et en bon adepte de l’Approche Centrée sur la Personne, j’échange dans une démarche de bienveillance. J’insiste d’ailleurs sur cet aspect quand je forme de nouveaux certifiés. Il faut veiller à la façon dont on parle, aux mots que l’on emploie. La confiance est indispensable.

Avez-vous des souvenirs marquants autour de votre utilisation de PULSIONS?

Il y a cinq ou six ans, j’accompagnais un manager qui travaillait dans une entreprise, leader mondial dans son secteur. Je fais son profil PULSIONS. Et là, je suis face à un profil avec un bon potentiel de performance, une personne capable d’avoir une vision à long ou moyen terme, de l’ambition, sensible à l’aspect humain, avec une capacité à prendre des décisions radicales s’il le faut… Mais en fait, certaines de ses Pulsions créaient chez lui des sortes de conflits intérieurs qui l’empêchaient d’avancer. Grâce à son profil, qui a été une vraie révélation pour lui, on les a identifiées, et on a fait un vrai travail de fond sur la base des composantes de son profil. Aujourd’hui, il est directeur général de l’entreprise! Comme je l’ai récemment écrit à quelqu’un, avec PULSIONS, j’accompagne mes clientes et clients à devenir la meilleure version d’eux-mêmes.

D’autres exemples?

Oui… En management d’équipe par exemple, PULSIONS est un outil extraordinaire. Je me souviens d’un travail autour des profils PULSIONS d’un team et de son manager pour un module Efficience en équipe. Je présente le profil du manager qui avait Performance et Sécurité aux mêmes niveaux.  Là une de ses collaboratrices, qui, elle, avait la Liberté élevée et la Sécurité plus basse, réagit et lui dit: «Ah mais c’est pour ça que tu passes ton temps à me demander ce que je fais, où j’en suis.» Elle avait l’impression que son manager ne lui faisait pas confiance alors qu’il avait simplement besoin de savoir où elle en était. C’est un exemple typique d’un malentendu et d’un gaspillage d’énergie qui peut coûter cher, quand on ne comprend simplement pas le fonctionnement de l’autre.

Dans ces cas-là, je parle de nécessité d’un management différencié: en tant que manager, je dois reconnaître mes besoins mais aussi reconnaître les Pulsions, les motivations et les facteurs de stress de mes collaborateurs pour agir au mieux avec les personnes.

Les managers, ceux qui n’ont pas fait Pulsions ne se rendent absolument pas compte que la plupart du temps: ils projettent leur propre fonctionnement sur les autres et/ou attendent que les autres se comportent de la même façon qu’eux. Alors que la complémentarité est une vraie richesse… à condition d’avoir les clés pour la reconnaître et Pulsions apporte ces clés.